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Monday, May 09, 2011

Cfp: "Rhétorique et traduction," Société d’Etudes des Pratiques et Théories en Traduction (SEPTET) and Laboratoire Ligérien de Linguistique (LLL), Université d’Orléans, January 26-27, 2012.

Pour les Latins, le terme de Traductio désignait une figure de rhétorique. On mesure ainsi la pertinence d’une rencontre portant sur les liens entre traduction et rhétorique. Aujourd’hui, la rhétorique, tout comme la traduction, rapproche des champs disciplinaires variés : linguistique, littérature, anthropologie culturelle, philosophie du langage, etc.

Les différents axes de travail suivants pourront être explorés:

1. La traduction et la nature de la rhétorique

La rhétorique peut-elle être encore aujourd’hui conçue comme un ajout, un supplément d’âme et de présentation, voire même un masque (plutôt qu’un visage) ? Autrement dit, la rhétorique cessant progressivement de se confondre comme dans l’Antiquité gréco-romaine avec l’art de dire, mais aussi de penser, peut-elle être confondue avec un ensemble de procédés, qui sans être strictement ornementaux, l’engage néanmoins dans le sens d’une esthétique seconde, comme c’est le cas chez un Fontanier par exemple ? Le traducteur doit-il alors considérer qu’un « contenu » invariant est ainsi masqué ? Par voie de conséquence, la rhétorique peut-elle se confondre avec un aspect de l’art du traducteur qui serait de faciliter (mais aussi éventuellement d’agrémenter) la lecture ? Les dimensions clairement « rhétoriques » du texte-source (par exemple les questions précisément dites « rhétoriques », liées à la seule gestation du texte) doivent-elles être gommées dans le travail du traducteur?

La rhétorique du traducteur a-t-elle une dimension « critique » ? Est-elle censée véhiculer (aussi) le point de vue singulier du traducteur ? Quelle est la part de la rhétorique dans le fait qu’historiquement les traductions ont si souvent fait l’objet d’adaptations marquées par la censure, l’idéologie, la volonté pédagogique, etc ? Quels sont les liens avec l’argumentation ? Le texte, la « lettre », doivent-ils dans l’acte de traduire s’effacer derrière des intentions, représentationnelles, polémiques et autres ? La rhétorique est-elle une « technique » ou un art « tactique ? Le traducteur doit-il être rusé?

Doit-on à rebours s’attacher à relever, comme le fait un Dumarsais, des liens étroits entre grammaire et rhétorique (nonobstant le trivium médiéval) ? La rhétorique, au contraire de l’idée commune, plonge-t-elle ses racines au cœur même de la langue ? Quelles seraient les conséquences d’une réponse positive pour la traduction?

2. La traduction entre champs rhétorique, poétique et émotionnel

Quels sont les liens entre rhétorique en tant que visée d’action, proche de la pragmatique moderne et poétique en tant qu’imitation d’action (mimesis) ? La traduction doit-elle être conçue comme une action, rendre le texte-source toujours plus efficace, ou doit-elle déployer et explorer les sources de sa propre poéticité

La rhétorique est-elle délibérément « cibliste » ? Est-elle idiosyncrasique, un art différent dans chaque langue particulière… ou relève-t-elle au contraire de techniques tendanciellement universelles?

La distinction entre rhétorique et poétique ne serait-elle pas une conséquence d’une vision réductrice de ce qu’était la rhétorique des origines, celle d’Aristote, comme semblent en attester certaines des plus récentes traductions de son texte fondateur et qui montrent l’indissociabilité non seulement des propriétés sémantiques et esthétiques du langage, mais aussi de ses propriétés esthétiques et poétiques? 

On pourra s’interroger sur l’instabilité du statut de l’émotion et de ses inscriptions passionnelles dans le champ rhétorique. Qu’à l’occasion d’un événement émotionnel, on convoque le concept de thymie en sémiotique, ou tout autre concept affine, comment cette « subconscience » où se déploient les instances affectivo-émotives est-elle saisie dans l’acte traductif ?

3. Rhétorique et traduction dans leurs dimensions philosophiques et sémiologiques

D’une part: 

la rhétorique ne serait-elle pas au fond de nature philosophique ? Peut-on y voir l’art même de former des concepts en les délivrant?

la rhétorique se confond-elle avec la pragmatique moderne (wittgensteinienne, austinienne …)?

D’autre part :

Quels liens avec la sémiologie et/ou la sémantique discursive et textuelle ? Comment la traduction doit-elle prendre en compte des effets comme l’idiomaticité, le cliché, le stéréotype, l’emblèmatisation, les « métaphores conceptuelles », etc. Les questions évidemment décisives de l’analogie, de la polysémie, de l’implicite, de l’inférence, comme mécanismes de production des textes sont-elles rhétoriques et relèvent-elles à ce titre d’un chapitre autonome de l’art du bien traduire ?

Et finalement:

Quels liens entre rhétorique, traduction et phénoménologie : le « contenu » peut-il être distingué de son apparaître, de ses modalités de donation ? L’essence figurale du langage renvoie à l’expérience immédiate, au « corps vécu » ? La traduction est sans arrêt confrontée à cette alternance de présentation (figurale, motivée, phénoménologique) et la gestation de contenus de représentation. Tout accès au réel est partiel, de l’ordre de l’esquisse, mais il s’impose avec la force du tout : ce que la tradition figure en termes - trop analytiques - de métaphore, métonymie, synecdoque, etc. renvoie à cette réalité en quelque sorte anthropologique. Mais très différemment d’une langue à l’autre. Comment la traduction doit-elle affronter ce problème?

Visit: http://philosophyoftranslation.blogspot.com/2011/05/rhetorique-et-traduction.html.

Monday, April 18, 2011

"Hermeneutics and Translation Studies," University of Applied Sciences, Cologne, May 26-27, 2011.

Even though Translation Studies and Hermeneutics share a common interest in the mediating processes, these two disciplines have co-existed and developed since the advent of Translation Studies in the mid 20th century with strikingly little interaction. The purpose of this symposium is to explore avenues in which Hermeneutics and Translation Studies could complement one another, thereby strengthen research on both oral and written mediation and the mediating processes. The symposium is conceived of as a forum for posing and discussing questions of relevance to these two disciplines. In particular, the purpose of the symposium is to begin developing the contours and goals of and simultaneously setting limits to the scope of an emerging discipline, Translational Hermeneutics, which could be developed by merging these heretofore distinct research strands.

Suggested Topics:

1. A Retrospective: Hermeneutics and the Development of Translation Studies
2. The Future: the New Field of “Translational Hermeneutics”
3. Didactics of Translation and Interpreting from a Hermeneutical Point of View
4. Translation in Practice – Specialized Texts versus Literature
5. Hermeneutics, Culture and Postcolonial Translation Studies
6. Synergies: Hermeneutics and Cognitive Linguistics
7. Hermeneutics, Corpus Studies and Empirical Research – Conflicting Paradigms?

Visit: http://philosophyoftranslation.blogspot.com/2010/11/call-for-papers-hermeneutics-and.html?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+PhilosophyOfTranslation+%28Philosophy+of+Translation%29&utm_content=FeedBurner.

Friday, July 09, 2010

Bottone, Angelo. Review of Peter Ives, et al., eds. GRAMSCI, LANGUAGE AND TRANSLATION. PHILOSOPHY OF TRANSLATION BLOG July 6, 2010.

Ives, Peter, and Rocco Lacorte, eds. Gramsci, Language and Translation. Lanham, MD: Lexington, 2010.

This anthology brings together key articles translated into English for the first time from Italian debates concerning Antonio Gramsci's writings on language and translation as central to his entire social and political thought. It includes recent scholarship by Italian, German and English-speaking scholars providing important contributions to debates concerning culture, language, Marxism, post-Marxism, and identity as well as the many fields in which Gramsci's notion of hegemony has been influential. Given the growing literature on the role of language and so-called 'global English' within process of globalisation or cultural and economic imperialism, this is a timely collection.

Franco Lo Piparo is often cited as the key source for how Gramsci's university studies in linguistics is at the core of his entire political theory, and yet none of this work has been translated into English nor have the debates that it spawned. Lo Piparo's specific thesis concerning the "non-Marxist roots" of Gramsci's originality and the critical responses to it have been almost unknown to non-Italian readers. These debates paved the way for important recent Italian work on the role of the concept of 'translation' in Gramsci's thought. While translation has become a staple metaphor in discussions of multiculturalism, globalization, and the politics of recognition, until now, Gramsci's focus on it has been undeveloped. What is at stake in this literature is more than Gramsci's understanding of language as one of the many themes in his writings, but the core of his central ideas including hegemony, culture, the philosophy of praxis, and Marxism in general. This volume presents the most important arguments of these debates in English in conjunction with the latest research on these central aspects of Gramsci's thought.

The essays this volume rectify lacunae concerning language and translation in Gramsci's writings. They open dialogue and connections between Gramscian approaches to the relationships among language, culture, political economy, and historical materialism with other Marxist and non-Marxist thinkers such as Walter Benjamin, Valentin Volosinov, Mikhail Bakhtin, Ludwig Wittgenstein, Jurgen Habermas, Pierre Bourdieu, Michel Foucault, and Jacques Derrida. It provides novel arguments concerning Gramsci's theories and the relationships among power, politics, language, consciousness, and capitalism. . . .

Read the rest here: http://philosophyoftranslation.blogspot.com/2010/07/book-peter-ives-and-rocco-lacorte-edit.html.

Wednesday, January 13, 2010

Cfp: "Translation and Philosophy," Humanities Institute, University College Dublin, March 25-26, 2010.

Update: Note the change of dates (see comment 2 below). Original Post: The aim of the symposium is to explore the relationship between these two disciplines and papers are welcome from across a range of disciplines including, but not limited to: Translation Studies, Philosophy (both Continental and Analytic), German, French and English Literature, Linguistics and Intercultural Studies. Papers are particularly welcome from graduate students working in relevant areas. Papers may focus on some of the below questions, or on any aspect of the relationship between these two traditions: What is the nature of the relationship between translation and philosophy? In their mutual search for meaning and greater understanding in what way can they be said to be similar? What are their differences? With philosophy, perhaps more than any other genre, translation is pushed to the limits in an effort to carry across terms that are not existent in the target language – words like différance, Geist, Dasein, to name but a few, are common currency in the English speaking philosophical world, how does this impact on English as a language in general? Could philosophy be said to be a type of translation? Is translation itself philosophical? Given that many of the great philosophical works are read in translation, to what extent is philosophy dependent on translation? To what extent has translation modified and re-invented the work of philosophers? From Descartes to Ricoeur, philosophy has often strived to provide a ‘theory of translation’, what impact, if any, do these theories have on translation in practice? Is there a ‘perfect’ translation? Papers should be appropriate for a 20-30 minute presentation. Full paper and abstracts (of 200-400 words) should be emailed to lisa.foran@ucdconnect.ie no later than FEBRUARY 26, 2010; please indicate ‘Translation and Philosophy Symposium’ in the subject line. For further information, visit: http://www.dublinphilosophy.org/.